Toutefois, cette tradition et ces savoirs ont commencé à disparaitre avec l’essor de la chimie et de la pharmacie vers la fin du XIXe siècle, les nouveaux médicaments semblaient plus efficaces, plus miraculeux que la phytothérapie, alors qu’ils étaient extraits ou reproduits à partir des substances naturelles des plantes comme l'acide acétylsalicylique, qui existe aussi dans le saule ou la reine des prés, la quinine que l’on trouve aussi dans le quinquina, la digitaline dans la digitale….
Malheureusement, le métier d’herboriste a disparu lors de la suppression du certificat d’herboriste en 1941 sous la pression du Conseil de l’ordre des pharmaciens, et nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour restaurer cette profession en France . Toutefois, l’engouement pour les plantes, la phytothérapie, l’aromathérapie, la recherche de naturalité, la volonté de se soigner soi-même et de perpétuer des traditions ont relancé l’essor des filières des plantes à parfum, des plantes aromatiques et médicinales.